AFFAIRE MENNA ET AUTRES c. ITALIE – Les requérants se plaignent de la durée excessive des procédures devant les juridictions administratives

Après examen de l’ensemble des éléments qui lui ont été soumis, la Cour ne décèle aucun fait ou argument propre à justifier la durée globale de la procédure au niveau national. Compte tenu de sa jurisprudence en la matière, elle estime qu’en l’espèce la durée de la procédure litigieuse est excessive et ne répond pas à l’exigence du « délai raisonnable ». Il s’ensuit que ces griefs révèlent une violation de l’article 6 § 1 et l’article 13 de la Convention.


Texte intégral du document.

Cour européenne des droits de l’homme
PREMIÈRE SECTION
AFFAIRE MENNA ET AUTRES c. ITALIE
(Requêtes nos 25728/16 et 27 autres – voir liste en annexe)
ARRÊT
STRASBOURG
16 novembre 2023

Cet arrêt est définitif. Il peut subir des retouches de forme.

En l’affaire Menna et autres c. Italie,

La Cour européenne des droits de l’homme (première section), siégeant en un comité composé de :
Krzysztof Wojtyczek, président,
Lətif Hüseynov,
Ivana Jelić, juges,
et de Viktoriya Maradudina, greffière adjointe de section f.f.,

Après en avoir délibéré en chambre du conseil le 12 octobre 2023,

Rend l’arrêt que voici, adopté à cette date :

PROCÉDURE

1. À l’origine de l’affaire se trouvent des requêtes dirigées contre l’Italie et dont la Cour a été saisie en vertu de l’article 34 de la Convention de sauvegarde des droits de l’homme et des libertés fondamentales (« la Convention ») aux différentes dates indiquées dans le tableau joint en annexe.

2. Les requêtes ont été communiquées au gouvernement italien (« le Gouvernement »).

EN FAIT

3. La liste des requérants et les précisions pertinentes sur les requêtes figurent dans le tableau joint en annexe.

4. Au cours de la procédure, les requérants M. V. Menna et M. M. Pellegrino sont décédés. Leurs héritiers (voir tableau en annexe) ont exprimé leur souhait de maintenir les requêtes.

5. Les requérants se plaignent de la durée excessive des procédures devant les juridictions administratives. Ils tirent également d’autres griefs des dispositions de la Convention.

LE droit et la pratique interne pertinents

6. Le droit et la pratique internes pertinents relatifs, en général, à la loi no 89 du 24 mars 2001, dite « la loi Pinto », figurent dans l’arrêt Cocchiarella c. Italie ([GC], no 64886/01, §§ 23-31, CEDH 2006-V).

7. En ce qui concerne son application à la durée des procédures juridictionnelles administratives, le droit et la pratique internes pertinents figurent dans l’arrêt Olivieri et autres c. Italie (nos 17708/12 et 3 autres, §§ 17-18 et 67-69, 25 février 2016).

8. Dans la version du texte applicable aux présentes affaires, l’article 54, alinéa 2, du décret-loi no 112 de 2008, modifié par le décret-législatif no 104 du 2 juillet 2010 introduisant le code de procédure administrative, prévoyait que :

« La demande de satisfaction équitable pour se plaindre de la violation prévue par l’article 2, premier alinéa (de la loi no 89 du 24 mars 2001) dans une procédure devant le juge administratif ne peut pas être introduite si, dans la procédure en cause, n’a pas été présentée une demande de fixation en urgence de l’audience (istanza di prelievo) au sens de l’article 71, deuxième alinéa, du code de procédure administrative, ni par rapport à la période antérieure à sa présentation. »

EN DROIT

I. SUR LA JONCTION DES REQUÊTES

9. Compte tenu de la similitude des requêtes, la Cour estime approprié de les examiner conjointement en un seul arrêt.

II. SUR LA QUALITÉ DES HÉRITIERS POUR AGIR DEVANT LA COUR

10. La Cour note que les héritiers des requérants M. Vincenzo Menna et M. Michele Pellegrino (voir tableau en annexe) souhaitent maintenir les requêtes et que le Gouvernement ne s’y oppose pas. Eu égard aux liens familiaux et juridiques des intéressés avec les requérants et à leur intérêt légitime de poursuivre la procédure, la Cour accepte qu’ils poursuivent les requêtes (Janowiec et autres c. Russie [GC], nos 55508/07 et 29520/09, § 101, CEDH 2013). Pour des raisons d’ordre pratique, le présent arrêt continuera d’utiliser le terme « requérants » pour désigner M. Vincenzo Menna et M. Michele Pellegrino, bien qu’il faille aujourd’hui attribuer cette qualité à leurs héritiers.

III. SUR LA VIOLATION ALLÉGUÉE DE l’ARTICLE 6 § 1 ET L’ARTICLE 13 DE LA CONVENTION

11. Les requérants allèguent principalement que la durée de la procédure engagée devant les juridictions administratives est incompatible avec l’exigence du « délai raisonnable ». Ils invoquent l’article 6 § 1 de la Convention.

12. Ils allèguent aussi que la condition de recevabilité d’un recours indemnitaire « Pinto », à savoir l’obligation de présenter une demande de fixation en urgence de la date de l’audience (istanza di prelievo) dans la procédure juridictionnelle administrative, remettrait en cause l’effectivité dudit remède au sens de l’article 13 de la Convention.

A. Sur la recevabilité

13. Le Gouvernement excipe que les requêtes ont été introduites hors du délai des six mois requis par l’article 35 de la Convention, en considération du fait que, à la date d’introduction des requêtes, la procédure d’indemnisation « Pinto » ne constituait pas un recours effectif qui doit être pris en compte dans le calcul du délai de six mois. Il allègue que l’article 54, alinéa 2, du décret-loi no 112 de 2008, tel que modifié par le décret-législatif no 104 de 2010 et applicable aux présentes affaires, disposait clairement qu’en défaut de présentation d’une demande de fixation en urgence de la date de l’audience (istanza di prelievo) au cours de la procédure juridictionnelle administrative, aucune somme à titre de réparation pour la longueur excessive des procédures administratives ne pouvait être octroyée par les juridictions « Pinto » (paragraphe 8 ci-dessus).

14. Les requérants demandent à la Cour de rejeter cette exception. En effet, ils estiment qu’aux fins de la présente requête il convient de prendre en compte leur demande d’indemnisation « Pinto ». Ils en concluent qu’ils ont présenté leurs requêtes dans le délai de six mois requis par l’article 35 de la Convention.

15. La Cour note qu’en vertu des dispositions pertinentes du droit italien, les requérants avaient la possibilité de saisir les juridictions « Pinto » pour obtenir une indemnisation en raison du délai déraisonnable des procédures devant les juridictions administratives, ce qu’ils ont fait entre 2011 et 2012 (voir tableau joint en annexe). Par ailleurs, la Cour observe que certains parmi les requérants ont fourni des exemples de décisions internes issues des juridictions « Pinto » et rendues entre 2012 et 2013, interprétant la disposition litigieuse dans le sens d’écarter de la détermination de la durée indemnisable uniquement la période postérieure à l’entrée en vigueur de ladite disposition et octroyant ainsi une indemnisation même en défaut de présentation d’une demande de fixation en urgence de la date de l’audience (istanza di prelievo). En outre, ce n’est qu’avec l’arrêt Olivieri et autres (précité, § 69), devenu définitif le 4 juillet 2016, que la Cour a jugé que le recours « Pinto » applicable aux procédures juridictionnelles administratives ne pouvait pas être considéré comme un recours effectif au sens de l’article 13 de la Convention. La Cour estime dès lors qu’à l’époque de l’introduction des demandes « Pinto », ce remède ne pouvait être considéré comme une voie de recours vouée à l’échec dès le départ.

16. Partant, il y a lieu de rejeter l’exception préliminaire de non-respect du délai de six mois soulevée par le Gouvernement. Constatant que les requêtes ne sont pas manifestement mal fondées ni irrecevables pour un autre motif visé à l’article 35 de la Convention, la Cour les déclare recevables.

B. Sur le fond

17. La Cour estime que le grief des requérants, relatif à la durée des procédures juridictionnelles administratives, constitue prima facie un grief « défendable ». Les requérants avaient donc droit à un recours effectif à cet égard (Olivieri et autres, précité, § 48, Valada Matos das Neves c. Portugal, no 73798/13, § 74, 29 octobre 2015).

18. Sur le terrain de l’article 13 de la Convention, la Cour renvoie aux principes élaborés dans l’arrêt Olivieri et autres (précité, §§ 67-71) et dit que les requérants ne disposaient pas d’un remède effectif pour se plaindre de la longueur excessive des procédures juridictionnelles administratives.

19. Quant au grief tiré de l’article 6 § 1 de la Convention, la Cour rappelle que la durée « raisonnable » d’une procédure doit s’apprécier suivant les circonstances de la cause et à l’aide des critères suivants : la complexité de l’affaire, le comportement des requérants et celui des autorités compétentes ainsi que l’enjeu du litige pour les intéressés (Frydlender c. France [GC], no 30979/96, § 43, CEDH 2000‑VII).

20. Dans l’arrêt de principe Cocchiarella (précité), la Cour a conclu à la violation de l’article 6 § 1 de la Convention au sujet de questions liées à la durée excessive des procédures judiciaires.

21. Après examen de l’ensemble des éléments qui lui ont été soumis, la Cour ne décèle aucun fait ou argument propre à justifier la durée globale de la procédure au niveau national. Compte tenu de sa jurisprudence en la matière, elle estime qu’en l’espèce la durée de la procédure litigieuse est excessive et ne répond pas à l’exigence du « délai raisonnable ».

22. Il s’ensuit que ces griefs révèlent une violation de l’article 6 § 1 et l’article 13 de la Convention.

IV. SUR LES AUTRES VIOLATIONS ALLÉGUÉES RELEVANT D’UNE JURISPRUDENCE BIEN ÉTABLIE

23. Certains requérants ont formulé d’autres griefs concernant la durée excessive des procédures « Pinto » en s’appuyant sur la jurisprudence bien établie de la Cour (voir tableau joint en annexe). Constatant que ces griefs ne sont pas manifestement mal fondés au sens de l’article 35 § 3 a) de la Convention et ne se heurtent à aucun autre motif d’irrecevabilité, la Cour les déclare recevables. Après examen de l’ensemble des éléments en sa possession, elle conclut qu’ils révèlent également des violations de la Convention, eu égard à ses constats dans les affaires Belperio et Ciarmoli c. Italie (no 7932/04, §§ 39-46, 21 décembre 2010) et Gagliano Giorgi c. Italie (no 23563/07, §§ 69-73 CEDH (extraits)).

V. SUR L’APPLICATION DE L’ARTICLE 41 DE LA CONVENTION

24. Aux termes de l’article 41 de la Convention,

« Si la Cour déclare qu’il y a eu violation de la Convention ou de ses Protocoles, et si le droit interne de la Haute Partie contractante ne permet d’effacer qu’imparfaitement les conséquences de cette violation, la Cour accorde à la partie lésée, s’il y a lieu, une satisfaction équitable. »

25. Eu égard aux documents en sa possession et à sa jurisprudence (Cocchiarella, précité), la Cour estime raisonnable d’allouer les sommes indiquées dans le tableau joint en annexe.

26. En revanche, elle n’octroie aucune somme aux requérants des requêtes nos 67674/17, 81189/17, 945/18, 12452/18, 14474/18, 14482/18, 14485/18, 21186/18, 26186/18, 27208/18, qui n’ont pas soumis une demande de satisfaction équitable pour préjudice moral, ni formulé une demande pour les frais et dépens, conformément aux conditions énoncées dans son règlement et dans l’instruction pratique qui leur a été adressée.

PAR CES MOTIFS, LA COUR, À L’UNANIMITÉ,

1. Décide de joindre les requêtes ;

2. Dit que les héritiers de MM. V. Menna et M. Pellegrino (voir tableau joint en annexe) ont qualité pour poursuivre la présente procédure ;

3. Déclare les requêtes recevables ;

4. Dit que ces requêtes révèlent une violation de l’article 6 § 1 de la Convention en raison de la durée des procédures juridictionnelles administratives ;

5. Dit qu’il y a eu violation de l’article 13 de la Convention ;

6. Dit qu’il y a eu violation de la Convention en ce qui concerne les autres griefs relevant de la jurisprudence bien établie de la Cour (voir tableau joint en annexe) ;

7. Dit

a) que l’État défendeur doit verser aux requérants, dans les trois mois, les sommes indiquées dans le tableau joint en annexe ;

b) qu’à compter de l’expiration dudit délai et jusqu’au versement, ces montants seront à majorer d’un intérêt simple à un taux égal à celui de la facilité de prêt marginal de la Banque centrale européenne applicable pendant cette période, augmenté de trois points de pourcentage.

Fait en français, puis communiqué par écrit le 16 novembre 2023, en application de l’article 77 §§ 2 et 3 du règlement.

Viktoriya Maradudina                  Krzysztof Wojtyczek
Greffière adjointe f.f.                        Président

____________

ANNEXE
Liste de requêtes concernant des griefs tirés de l’article 6 § 1 et l’article 13 de la Convention
(durée excessive de la procédure engagée devant les juridictions administratives et absence de recours effectif en droit interne)

No. Numéro et date d’introduction de la requête Nom du requérant et année de naissance Nom et ville du représentant Début de la procédure Fin de la procédure Durée totale

Nombre de degrés de juridiction

Juridiction interne / numéro de dossier

Indemnisation octroyée au niveau interne (en euros)

Détails sur le recours Pinto –

Jurisprudence

Autres griefs relevant de la jurisprudence bien établie Montant alloué pour dommage moral par requérant

/foyer

(en euros) [1]

Montant alloué pour frais et dépens par requête

(en euros)[2]

1. 25728/16

29/04/2016

Vincenzo MENNA

1939

Décédé en 2019

Héritiers (foyer) :

Armando MENNA

1971

Antonio MENNA

1968

Elena CASTALDO

1944

Kivel Mazuy Patrizia

Naples

20/04/1991 22/02/2012 20 années et 10 mois et 3 jours

1 degré de juridiction

Cour de Cassation,

R.G. 2574/2014

Arrêt rendu dans la procédure Pinto, entamée par le requérant en date du 21/11/2012

Pas d’indemnisation octroyée au niveau interne

Olivieri et autres c. Italie, nos 17708/12 et 3 autres, 25 février 2016 31 200 500
2. 43537/16

20/07/2016

Maurizio PORCELLI

1967

Cerio Ennio

Campobasso

21/04/1994 20/12/2010 16 années et 8 mois

1 degré de juridiction

Cour d’appel de Pérouse,

R.G. 3487/2011

Décret rendu dans la procédure Pinto, entamée par le requérant en date du 15/06/2011

Pas d’indemnisation octroyée au niveau interne

Olivieri et autres c. Italie, nos 17708/12 et 3 autres, 25 février 2016 15 700
3. 60542/16

08/10/2016

Dante POLCARI

1956

Romano Giovanni

Bénévent

07/10/1993 09/11/2010 17 années et 1 mois et 3 jours

2 degrés de juridiction

Cour de Cassation,

R.G. 7147/2015

Arrêt rendu dans la procédure Pinto, entamée par le requérant en date du 01/02/2011

Pas d’indemnisation octroyée au niveau interne

Olivieri et autres c. Italie, nos 17708/12 et 3 autres, 25 février 2016 17 400 2 388
4. 60553/16

08/10/2016

Vincenzo CATALANO

1957

Romano Giovanni

Bénévent

24/05/1996 23/01/2012 15 années et 8 mois

1 degré de juridiction

Cour de cassation,

R.G. 7143/2015

Arrêt rendu dans la procédure Pinto, entamée par le requérant en date du 17/01/2011

Pas d’indemnisation octroyée au niveau interne

Olivieri et autres c. Italie, nos 17708/12 et 3 autres, 25 février 2016 18 900 2 388
5. 60819/16

08/10/2016

Dante POLCARI

1956

Romano Giovanni

Bénévent

05/07/1995 28/02/2012 16 années et 7 mois et 24 jours

1 degré de juridiction

Cour de Cassation,

R.G. 7146/2015

Arrêt rendu dans la procédure Pinto, entamée par le requérant en date du 01/02/2011

Pas d’indemnisation octroyée au niveau interne

Olivieri et autres c. Italie, nos 17708/12 et 3 autres, 25 février 2016 20 300 2 388
6. 78676/16

07/12/2016

(6 requérants)

Roberto PAOLINI

1963

Angelo DE CARO

1957

Antonino D’URZO

1964

Michele CASSANO

1967

 

Foyer

Fernanda ASCIONE

1993

Loredana D’AMATO

1969

Cerio Ennio

Campobasso

23/04/2003 08/05/2013 10 années et 16 jours

1 degré de juridiction

Cour de Cassation,

R.G. 25719/2014

Arrêt rendu dans la procédure Pinto, entamée par les requérants en date du 11/07/2011

Pas d’indemnisation octroyée au niveau interne

Olivieri et autres c. Italie, nos 17708/12 et 3 autres, 25 février 2016 7 800
7. 78693/16

07/12/2016

(38 requérants)

Nicola MILO

1958

 

Luigi ANGELLOTTO

1963

Marco BELLOTTI

1969

Antonio BOTTALICO

1960

Domenico CAPORUSSO

1971

Lino CARAFA

1967

Ersenio CARROCCIA

1965

Carmine CASTALDO

1965

Michelangelo CIOCE

1964

Rocco COLATRIANO

1960

Luigi D’AGNANO

1969

Giuseppe D’AMATO

1959

Francesco D’AMICO

1963

Giovanni DENTICO

1968

Paolo DI DESIDERO

1965

Mario DI PRISCO

1965

Giuseppina D’ORIA

1967

Antonio ESPOSITO

1961

Giovanni FINO

1964

Cataldo GALASSO

1965

Domenico GALLO

1963

Michele GIORDANO

1961

Antonio LANDOLFI

1962

Giancarlo MAGGIO

1967

Michele MAJORANA

1968

Michele MASTROLORITO

1961

Liberato MONTEFORTE

1962

Roberto NAPOLETANO

1967

Mario NIGRO

1963

Aldo ORSINO

1961

Mauro PELLICCIA

1959

Rocco Dario PETTINELLI

1965

Antonio QUARANTIELLO

1952

Federico SALERNO

1963

Ferdinando SALLUSTIO

1962

Vincenzo STRAZZULLO

1964

Angelo TROTTA

1961

Attilio URSO

1965

Cerio Ennio

Campobasso

05/01/2004 03/05/2013 9 années et 3 mois et 29 jours

1 degré de juridiction

Cour de Cassation,

R.G. 25721/2014

Arrêt rendu dans la procédure Pinto, entamée par les requérants en date du 11/07/2011

Pas d’indemnisation octroyée au niveau interne

Olivieri et autres c. Italie, nos 17708/12 et 3 autres, 25 février 2016 6 700
8. 78709/16

07/12/2016

(28 requérants)

Silvano MARCHETTI

1958

Giuseppe COPPOLINO

1966

Raffaele GEMMATO MOLLICHELLA

1965

Antonio CEGLIE

1954

Francesco PANZARINO

1965

Renato PALUMBO

1958

Vito FARINOLA

1963

Enrico CARLUCCI

1966

Cosimo BELFIORE

1963

Michele PIZZO

1964

Ugo MANGANARO

1963

Leonardo COLANGIULO

1959

Francesco SPAGNUOLO

1957

Antonio MARCOVECCHIO

1956

Paolo Oronzo GRAVANTE

1958

Vito CINQUEPALMI

1963

Rocco PENNACCHIO

1960

Andrea MAZZILLI

1955

Michele PINTO

1955

Franco DI PAOLA

1963

Vito NAVARRA

1960

Giuseppe Vincenzo DELEONARDIS

1967

Francesco SQUICCIARINI

1964

Nicola LEONETTI

1965

Cosimo STRUSI

1959

 

Foyer

Dalila SPAGNOLETTA

1997

Domenico SPAGNOLETTA

1993

Francesca ADESSO

1970

Cerio Ennio

Campobasso

15/05/2004 13/09/2013 9 années et 4 mois

1 degré de juridiction

Cour de Cassation,

R.G. 25718/2014

Arrêt rendu dans la procédure Pinto, entamée par les requérants en date du 11/07/2011

Pas d’indemnisation octroyée au niveau interne

Olivieri et autres c. Italie, nos 17708/12 et 3 autres, 25 février 2016 6 700
9. 1471/17

13/12/2016

Bruna ALESSANDRONI

1946

De Paola Gabriele

Florence

27/11/1989 04/07/2011 21 années et 7 mois et 8 jours

1 degré de juridiction

Cour d’appel de Pérouse,

R.G. 6072/2011

Décret rendu dans la procédure Pinto, entamée par la requérante en date du 28/10/2011

Pas d’indemnisation octroyée au niveau interne

Olivieri et autres c. Italie, nos 17708/12 et 3 autres, 25 février 2016 31 200
10. 67674/17

05/09/2017

Stanislao TANGO

1954

D’Addamio Orsola

Sulmone

02/05/2000 24/05/2012 12 années et 23 jours

1 degré de juridiction

Cour d’appel de Pérouse,

R.G. 4692/2012

Décret rendu dans la procédure Pinto, entamée par le requérant en date du 27/07/2012

Pas d’indemnisation octroyée au niveau interne

Olivieri et autres c. Italie, nos 17708/12 et 3 autres, 25 février 2016 Art. 6 (1) – durée excessive de la procédure civile – Le requérant se plaint aussi de la durée excessive de la procédure « Pinto », ayant eu une durée globale de quatre ans et huit mois pour un degré de juridiction (notamment, le requérant avait entamé la procédure devant la cour d’appel de Pérouse (R.G. 4692/2012) en date du 27/07/2012 et le décret « Pinto » a été déposé au greffe en date du 06/03/2017).
11. 81189/17

17/11/2017

(41 requérants)

Gianfranco AMBROSINI

1951

Diomede FANTASIA

1947

Giglio QUADRELLI

1949

Giulio PETRONI

1933

Virginio CITRÀ

1931

Elena BIANCHI

1936

Alessandro SANTOPAOLO

1948

Aurelio TOSCANO

1924

Ferdinando IOPPI

1952

Angelo BOSCHI

1937

Mario QUONDANSANTI

1950

Osvaldo QUINTARELLI

1935

Biagio COMPARELLI

1939

Tullio GRABRIELLI

1928

Pierpaolo BREGOGLI

1947

Luciano BELPUSI

1950

Ludovico LUPICCOLO

1938

Riccardo POSSENTI

1947

Franco SARTACCI

1947

Mario TASSINI

1939

Antonio PIZZARELLO

1947

Vincenzo DEL CONTE

1944

Giuseppe MATERA

1938

Armando BRUNACCI

1943

Giovanni Umberto SPANTI

1935

Dino CECCHINI

1939

Francesco SANTILLI

1944

Giustino CARIELLO

1933

Domenico LEONI

1947

Aldo SCARDACCHI

1934

Giuseppe MARCUCCIO

1932

 

Foyer

Maddalena TUCCINI

1971

Rosalba MEZZOLI

1940

 

Foyer

Roberto FITTIPALDI

1964

Cristina FITTIPALDI

1970

 

 

Foyer

Salvatore SCANDURA

1966

Maria Grazia COMANDINI

1935

Antonella SCANDURA

1961

 

Foyer

Ruggero ROMANO

1961

Roberto ROMANO

1966

Anna Maria FILIPPONI

1938

D’Addamio Orsola

Sulmone

17/01/2002 20/10/2014 12 années et 9 mois et 4 jours

1 degré de juridiction

Cour d’appel de Pérouse,

R.G. 2209/2012

Décret rendu dans la procédure Pinto, entamée par les requérants en date du 18/06/2012

Pas d’indemnisation octroyée au niveau interne

Olivieri et autres c. Italie, nos 17708/12 et 3 autres, 25 février 2016 Art. 6 (1) – durée excessive de la procédure civile – Les requérants se plaignent aussi de la durée excessive de la procédure « Pinto », ayant eu une durée globale de quatre ans et onze mois pour un niveau de juridiction (notamment, les requérants avaient entamé la procédure devant la cour d’appel de Pérouse en date du 18/06/2012

(R.G. 2209/2012)

et le décret « Pinto » a été déposé au greffe en date du 18/05/2017).

12. 945/18

15/12/2017

(22 requérants)

Cesidio SARRECCHIA

1964

Giacomo CROTTI

1946

Antonio IOLI

1972

Rosa AVITABILE

1949

Pasquale DE CAROLIS

1967

Angelo Massimo QUONDAM

1965

Roberto CROTTI

1972

Angelo Silvano QUONDAM

1967

Angelo IOLI

1966

Maria Pia CALDARIGI

1955

Agnese SARRECCHIA

1969

Pietro DE CAROLIS

1974

Maria IOLI

1960

Piero IOLI

1969

Elena IOLI

1962

Michele FIDA

1951

Maurizio LORENZINI

1953

Gianluca CROTTI

1971

Fiorella DE MARCO

1955

 

Foyer

Domenica FANTOZZI

1955

Santa FANTOZZI

1977

Antonio FANTOZZI

1975

D’Addamio Orsola

Sulmone

24/04/1995 07/03/2012 16 années et 10 mois et 13 jours

1 degré de juridiction

Cour d’appel de Pérouse,

R.G. 2007/2012

Décret rendu dans la procédure Pinto, entamée par les requérants en date du 08/06/2012

Pas d’indemnisation octroyée au niveau interne

Olivieri et autres c. Italie, nos 17708/12 et 3 autres, 25 février 2016 Art. 6 (1) – durée excessive de la procédure civile – Les requérants se plaignent aussi de la durée excessive de la procédure « Pinto », ayant eu une durée globale de quatre ans et huit mois pour un degré de juridiction (notamment, les requérants avaient entamé la procédure devant la cour d’appel de Pérouse (R.G. 2007/2012) en date du 08/06/2012 et le décret « Pinto » a été déposé au greffe en date du 16/06/2017).
13. 12452/18

28/02/2018

Raffaele PALUMBO

1948

D’Addamio Orsola

Sulmone

09/10/2000 30/05/2012 11 années et 7 mois et 22 jours

1 degré de juridiction

Cour d’appel de Pérouse,

R.G. 6156/2012

Décret rendu dans la procédure Pinto, entamée par le requérant en date du 07/09/2012

Pas d’indemnisation octroyée au niveau interne

Olivieri et autres c. Italie, nos 17708/12 et 3 autres, 25 février 2016 Art. 6 (1) – durée excessive de la procédure civile – Le requérant se plaint aussi de la durée excessive de la procédure « Pinto », ayant eu une durée globale de cinq ans pour un degré de juridiction (notamment, le requérant avait entamé la procédure devant la cour d’appel de Pérouse (R.G. 6156/2012) en date du 07/09/2012 et le décret « Pinto » a été déposé au greffe en date du 23/10/2017).
14. 13294/18

09/03/2018

Adriano ALBANO

1958

Cerio Ennio

Campobasso

09/03/2005 25/07/2016 11 années et 4 mois et 17 jours

1 degré de juridiction

Cour d’appel de Pérouse,

R.G. 802/2012

Décret rendu dans la procédure Pinto, entamée par le requérant en date du 06/03/2012

Pas d’indemnisation octroyée au niveau interne

Olivieri et autres c. Italie, nos 17708/12 et 3 autres, 25 février 2016 12 480
15. 14474/18

13/03/2018

Luciano FUSCA

1945

D’Addamio Orsola

Sulmone

07/02/2003 28/03/2013 10 années et 1 mois et 22 jours

1 degré de juridiction

Cour d’appel de Pérouse,

R.G. 5760/2012

Décret rendu dans la procédure Pinto, entamée par le requérant en date du 07/09/2012

Pas d’indemnisation octroyée au niveau interne

Olivieri et autres c. Italie, nos 17708/12 et 3 autres, 25 février 2016 Art. 6 (1) – durée excessive de la procédure civile – Le requérant se plaint aussi de la durée excessive de la procédure « Pinto », ayant eu une durée globale de cinq ans pour un degré de juridiction (notamment, le requérant avait entamé la procédure devant la cour d’appel de Pérouse (R.G. 5760/2012) en date du 07/09/2012 et le décret « Pinto » a été déposé au greffe en date du 18/09/2017).
16. 14482/18

13/03/2018

Biagio MARTORANO

1950

D’Addamio Orsola

Sulmone

07/02/2003 28/03/2013 10 années et 1 mois et 22 jours

1 degré de juridiction

Cour d’appel de Pérouse

R.G. 5760/2012

Décret rendu dans la procédure Pinto, entamée par le requérant en date du 07/09/2012

Pas d’indemnisation octroyée au niveau interne

Olivieri et autres c. Italie, nos 17708/12 et 3 autres, 25 février 2016 Art. 6 (1) – durée excessive de la procédure civile – Le requérant se plaint aussi de la durée excessive de la procédure « Pinto », ayant eu une durée globale de cinq ans pour un degré de juridiction (notamment, le requérant avait entamé la procédure devant la cour d’appel de Pérouse (R.G. 5760/2012) en date du 07/09/2012 et le décret « Pinto » a été déposé au greffe en date du 18/09/2017).
17. 14485/18

13/03/2018

Maurizio CONTI

1954

D’Addamio Orsola

Sulmone

07/02/2003 28/03/2013 10 années et 1 mois et 22 jours

1 degré de juridiction

Cour d’appel de Pérouse,

R.G. 5760/2012

Décret rendu dans la procédure Pinto, entamée par le requérant en date du 07/09/2012

Pas d’indemnisation octroyée au niveau interne

Olivieri et autres c. Italie, nos 17708/12 et 3 autres, 25 février 2016 Art. 6 (1) – durée excessive de la procédure civile – Le requérant se plaint aussi de la durée excessive de la procédure « Pinto », ayant eu une durée globale de cinq ans pour un degré de juridiction (notamment, le requérant avait entamé la procédure devant la cour d’appel de Pérouse (R.G. 5760/2012) en date du 07/09/2012 et le décret « Pinto » a été déposé au greffe en date du 18/09/2017).
18. 20734/18

24/04/2018

(5 requérants)

Lorenzo MAGUOLO

1961

Santi Ugo Manlio CAPIZZI

1963

Angelo CASUCCIO

1965

Carmine D’ANGELO

1963

Salvatore GRACI

1958

Cerio Ennio

Campobasso

24/07/2001 19/09/2014 13 années et 1 mois et 27 jours

1 degré de juridiction

Cour d’appel de Pérouse,

R.G. 790/2012

Décret rendu dans la procédure Pinto, entamée par les requérants en date du 06/03/2012

Pas d’indemnisation octroyée au niveau interne

Olivieri et autres c. Italie, nos 17708/12 et 3 autres, 25 février 2016 14 600
19. 20756/18

24/04/2018

(30 requérants)

Ernesto CATALANO

1957

 

Michele CANTORE

1964

Massimiliano CAPOMACCIO

1968

Antonio CHIALASTRI

1956

Marco CIABATTONI

1964

Roberto CIOTTI

1961

Giovanni Battista CORVO

1962

Domenico DE ANGELIS

1961

Michele DI LEO

1969

Antonio DI PALMA

1960

Paolo DI ROSA

1967

Roberto FORLINI

1965

Giuseppe GAGGINI

1963

Paolo GALDI

1956

Carmine GATTI

1964

Giuseppe INZERILLO

1960

Giovanni LA MANTIA

1960

Francesco LA ROSA

1961

Raffaele LOIACONO

1968

Tommaso LUCCHETTA

1959

Marco MARCANTONI

1964

Sebastiano NUCIFORO

1955

Emidio ORFANELLI

1962

Cosimo ROMA

1962

Enzo SANDRONI

1964

Giuseppe SOLITO

1962

Filippo TARANTO

1959

Enio TEMPESTILLI

1958

Valerio TODARO

1963

Roberto TOFANELLI

1962

Cerio Ennio

Campobasso

09/03/2004 19/06/2015 11 années et 3 mois et 11 jours

1 degré de juridiction

Cour d’appel de Pérouse,

R.G. 791/2012

Décret rendu dans la procédure Pinto, entamée par les requérants en date du 06/03/2012

Pas d’indemnisation octroyée au niveau interne

Olivieri et autres c. Italie, nos 17708/12 et 3 autres, 25 février 2016 8 700
20. 20826/18

24/04/2018

(3 requérants)

Savino CATALANO

1963

 

Valerio POMPILI

1967

Domenico VIGLIOTTI

1965

Cerio Ennio

Campobasso

17/10/2002 04/02/2015 12 années et 3 mois et 19 jours

1 degré de juridiction

Cour d’appel de Pérouse,

R.G. 788/2012

Décret rendu dans la procédure Pinto, entamée par les requérants en date du 06/03/2012

Pas d’indemnisation octroyée au niveau interne

Olivieri et autres c. Italie, nos 17708/12 et 3 autres, 25 février 2016 13 100
21. 21186/18

20/04/2018

(12 requérants)

Luigi ARIGÒ

1948

 

Tiziana CESARETTI

1960

Giuseppe FAILLA

1953

Costantino GRECO

1952

Giancarlo INDRIOLO

1952

Alfredo LO IACONO

1951

Sergio MUCIACCIA

1951

Margherita PELUSO NORMANNO

1939

Massimo SPONZILLI

1947

Sebastiano STELLINO

1939

Stanislao TANGO

1954

Enrica ZANDA

1952

D’Addamio Orsola

Sulmone

18/07/1995 03/11/2011 16 années et 3 mois et 17 jours

1 degré de juridiction

Cour d’appel de Pérouse,

R.G. 6150/2012

Décret rendu dans la procédure Pinto, entamée par les requérants en date du 07/09/2012

Pas d’indemnisation octroyée au niveau interne

Olivieri et autres c. Italie, nos 17708/12 et 3 autres, 25 février 2016 Art. 6 (1) – durée excessive de la procédure civile – Les requérants se plaignent aussi de la durée excessive de la procédure « Pinto », ayant eu une durée globale de cinq ans pour un degré de juridiction (notamment, les requérants avaient entamé la procédure devant la cour d’appel de Pérouse (R.G. 6150/2012) en date du 07/09/2012 et le décret « Pinto » a été déposé au greffe en date du 23/10/2017).
22. 21316/18

26/04/2018

(16 requérants)

Carmine Giuseppe LOPS

1960

 

Emanuele ABBATTISTA

1957

Giuseppe CALELLA

1959

Adorno DI NICOLA

1945

Angelino LUZI

1957

Maurizio MUNGARI

1962

Fortunato PADOVANO

1955

Claudio PARENTE

1965

Michele PORZIA

1960

Michele RIZZITELLI

1957

Antonio Mose’ SALVIGNI

1961

Dario SARTI

1965

Francesco SPALLUTO

1962

Mauro SPINACI

1952

Antonio Mose’ VICENTELLI

1965

Domenico ZINGARO

1963

Cerio Ennio

Campobasso

04/07/1995 03/01/2012 16 années et 6 mois

1 degré de juridiction

Cour d’appel de Pérouse,

R.G. 798/2012

Décret rendu dans la procédure Pinto, entamée par les requérants en date du 06/03/2012

Pas d’indemnisation octroyée au niveau interne

Olivieri et autres c. Italie, nos 17708/12 et 3 autres, 25 février 2016 19 190
23. 21339/18

24/04/2018

Bruno MINCUZZI

1961

Pietro SALFI

1963

Cerio Ennio

Campobasso

31/01/2001 09/06/2014 13 années et 4 mois et 10 jours

1 degré de juridiction

Cour d’appel de Pérouse,

R.G. 783/2012

Décret rendu dans la procédure Pinto, entamée par les requérants en date du 06/03/2012

Pas d’indemnisation octroyée au niveau interne

Olivieri et autres c. Italie, nos 17708/12 et 3 autres, 25 février 2016 14 600
24. 23757/18

04/05/2018

Luciano RICUCCI

1967

Parente Zamparelli Giovanni Carlo

Rome

15/05/2000 13/02/2012 11 années et 9 mois

1 degré de juridiction

Cour d’appel de Pérouse,

R.G. 4955/2012

Décret rendu dans la procédure Pinto, entamée par le requérant en date du 31/07/2012

Pas d’indemnisation octroyée au niveau interne

Olivieri et autres c. Italie, nos 17708/12 et 3 autres, 25 février 2016 18 700 700
25. 26186/18

23/05/2018

(19 requérants)

Rosario AGLIERI RINELLA

1953

 

Paolo AGRESTINI

1939

Maria AUTERI

1945

Marco BORELLI

1954

Paola BULTRINI

1952

Alessandra CIACCIOFERA

1985

Domenica COVINO

1951

Donato DI LEO

1947

Giuseppe INCARDONA

1954

Raffaele LOFFREDO

1950

Giuseppe MARITATI

1939

Umberto PIECHE

1952

Angelo Maria POMILLA

1953

Alfredo POSILLIPO

1954

Maria RIZZO

1957

Maria SCHIAVONI

1955

Clelia STIGLIANO

1954

Giulia TAGLIAVIA

1952

Paolo TURI

1955

D’Addamio Orsola

Sulmone

18/07/1995 25/10/2011 16 années et 3 mois et 8 jours

1 degré de juridiction

Cour d’appel de Pérouse,

R.G. 6154/2012

Décret rendu dans la procédure Pinto, entamée par les requérants en date du 07/09/2012

Pas d’indemnisation octroyée au niveau interne

Olivieri et autres c. Italie, nos 17708/12 et 3 autres, 25 février 2016 Art. 6 (1) – durée excessive de la procédure civile – Les requérants se plaignent aussi de la durée excessive de la procédure « Pinto », ayant eu une durée globale de cinq ans pour un degré de juridiction (notamment, les requérants avaient entamé la procédure devant la cour d’appel de Pérouse (R.G. 6154/2012) en date du 07/09/2012 et le décret « Pinto » a été déposé au greffe en date du 29/11/2017).
26. 27208/18

23/05/2018

Paolo BERTOLINI

1945

Domenico Damiano GIANNERAMO

1951

D’Addamio Orsola

Sulmone

18/07/1995 28/05/2013 17 années et 10 mois et 11 jours

1 degré de juridiction

Cour d’appel de Pérouse,

R.G. 6152/2012

Décret rendu dans la procédure Pinto, entamée par les requérants en date du 07/09/2012

Pas d’indemnisation octroyée au niveau interne

Olivieri et autres c. Italie, nos 17708/12 et 3 autres, 25 février 2016 Art. 6 (1) – durée excessive de la procédure civile – Les requérants se plaignent aussi de la durée excessive de la procédure « Pinto », ayant eu une durée globale de cinq ans pour un degré de juridiction (notamment, les requérants avaient entamé la procédure devant la cour d’appel de Pérouse (R.G. 6152/2012) en date du 07/09/2012 et le décret « Pinto » a été déposé au greffe en date du 29/11/2017).
27. 28686/18

07/06/2018

(10 requérants)

Massimo BERNARDI

1969

 

Francesco CARRIERO

1956

Alessandro CIMEI

1967

Roberto CUSUMANO

1964

Nicola D’AMBRA

1968

Maurizio FASANO

1959

Marco MORETTI

1962

Alessandro PAOLUCCI

1964

Paolo PATRIZI

1966

Giuseppe SALSANO

1964

Cerio Ennio

Campobasso

21/09/2000 19/05/2014 13 années et 7 mois et 29 jours

1 degré de juridiction

Cour d’appel de Pérouse,

R.G. 800/2012

Décret rendu dans la procédure Pinto, entamée par les requérants en date du 06/03/2012 (sauf le requérant D’Ambra, qui entama la procédure en date du 26/06/2012)

Pas d’indemnisation octroyée au niveau interne

Olivieri et autres c. Italie, nos 17708/12 et 3 autres, 25 février 2016 16 000
28. 34959/18

17/07/2018

Michele PELLEGRINO

1968

Décédé en 2023

Héritière :

Pellegrino Martina Pia

2010

Parente Zamparelli Giovanni Carlo

Rome

13/06/2000 26/09/2011 11 années et 3 mois et 14 jours

1 degré de juridiction

Cour d’appel de Pérouse,

R.G. 1726/2012

Décret rendu dans la procédure Pinto, entamée par le requérant en date du 16/05/2012

Pas d’indemnisation octroyée au niveau interne

Olivieri et autres c. Italie, nos 17708/12 et 3 autres, 25 février 2016 16 600 700

[1] Plus tout montant pouvant être dû à titre d’impôt par la partie requérante.

[2] Plus tout montant pouvant être dû à titre d’impôt par la partie requérante.

Dernière mise à jour le novembre 16, 2023 par loisdumonde

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